Un dîner en tête-à-tête?? [pv Aiba ... et voui c'est très mouvementé! xD][terminé]

Le jeune homme entra dans la cafeteria, laissant la demoiselle qui était apparemment dans la lune, laissant quelques minutes sa main dans le vide, celle-ci se dépêcha enfin de sortir sa carte, puis la passa, ce fut enfin au tour de Aiba.
Il sélectionna un verre, une fourchette, un couteau, une petite cuillère, un mini pain, puis une serviette... Aiba fit enfin avancer son plateau, tombant face aux entrées, divers chaud, il prit un friand au fromage... puis le dessert survenu face à ses yeux , il dut se baisser un peu pour voir, puis prit une pomme bien rouge.
Enfin le plat principal se présenta devant lui, il le prit faisant un sourire, au cuisinier tout mince, c'était marrant pour lui, il n'avait pas une allure malade.
Il la regarda partir, vers les tables qui étaient presque vides, juste quatre lycéens sur une table au fond...

Aiba la suivit à pas lent, regardant en devant lui, il s'asseyait enfin en face de la jeune fille et la regarda quelques secondes, c'est à dire assez vite et lui rendit son sourire qui était pour lui, doux comme un rêve et aussi mystérieux...Que le mystère lui même.

"Itadakimasu"

Fit- il encore en susurrant ses mots... ça aurait put être d'une manière sensuelle, mais c'était la manière à Aiba de parler quand il ne connaissait pas trop les gens...
Il entama alors son entrée, prenant le friand entre ses doigts, quelques miettes tombèrent dans la petite assiette.

Le jeune homme se mit à manger son friand en silence, il venait d'arriver depuis deux jours et n'avait rencontré que des pestes. Comment voulez-vous qu'il ait des amis ?
Il était concentré sur son friand, la couche craquante et l'intérieur fondant… Qu'espérer de plus ? Il ferma les yeux quelques secondes, comme si un petit wagon de personnes en fromage, avait pris le manège et descendait de sa langue jusque dans gorge arrivant dans son estomac, c'était bon ! Un fin rictus se dessina sur son visage lorsque la jeune fille lui adressa la parole, il la regarda en silence puis répondit ...

"Je n'en ai pas... encore"

Il se concentra sur le plat de pâtes qui s'offrait à ses yeux des spaghettis bolognaise, hmmm, tel des serpents blancs sur une montagne rouge et quelques rochers en viandes, ils devaient être heureux avant que la fourche du diable ne les empaille pour être digérés lentement et croqués plusieurs fois.
Il était tellement concentré qu'il ne se rendit pas tout de suite compte quand la jeune fille fit tomber toute la carafe d'eau sur elle. Ce n'est que lorsque la carafe tomba par terre qu'il releva la tête lentement mais certainement et examina la scène le regard plus sérieux que jamais. Les sourcils froncés en dévisageant les autres mecs ; ces pervers, il en avait horreur, ces pervers qui l'examinaient de haut en bas, car ses habits moulaient son corps mince et que le blanc était légèrement transparent... enfin plus que légèrement. Il se leva alors calmement de la table, les dévisageant chacun à leur tour en prenant bien le temps, puis dit à Mei de son ton calme et imperceptible...

"Lève-toi. "

Il dévisageait toujours les jeunes et enleva enfin sa veste noire pour la poser sur ses épaules, laissant voir un t-shirt blanc, blanc comme la page vierge d'un logiciel d'écriture....
Calmement il poussa Mei jusqu'à la sortie sans jeter un regard à son corps, tout ce qu'il savait c'était que le pull lui arrivait jusqu’aux genoux et que les manches étaient bien trop longues.

Désormais en t-shirt sous le regard de tous ces pervers, il la fit sortir sans plus tarder, ni trop rapidement, ni trop lentement... à vitesse normale. Une fois dans les couloirs assez sombres, il resta à coté d'elle sans bouger, marchant un pas devant l'autre en fixant le mur noir.
Seul les deux respirations des deux jeunes gens se faisaient entendre ; ce qui attirait l'attention, ce fut quand la respiration de Mei se fit plus saccadé... Sans aucun doute, cela devait être dû à des larmes. Aiba avait aussi une petite sœur et il avait prit l'habitude des pleurs de filles... déjà même à l'école primaire… et plus loin encore.

Il fouilla dans ses poches et lui tendit un mouchoir, ne la regardant pas et dit froidement en fixant le plafond...

" Ne pleure pas pour ça, ce n'est pas important... Ne laisse pas les autres te détruire"

Aiba ne tourna pas pour autant le visage vers elle, mais ses paroles étaient pourtant sincères, il mit alors ses mains dans ses poches... en continuant d'avancer.

Une fois hors du couloir, il la regarda enfin et répondit...

"Veux-tu retourner à ta chambre ... Mei ?"

Oui, il comprenait que de se sentir humilié n'était vraiment pas confortable et qu’on laissait souvent la peine, la peur, et l'insouciance prendre le dessus. Les membres comme crispés, tout les sens en alerte et le monde qui s'arrête.... les ricanements se transforment alors en ondes qui grésillent ou en voix lente, comme dans les vieux films abimés d'un disque qui tourne en boucle et répète la scène jusqu'à rendre son dernier souffle et la voir de plus en plus lentement, ainsi que les voix… finissant dans le néant.

Le jeune homme s'inquiétait pour les gens avec qui il s'entendait bien, il ne voulait pas les laisser dans un endroit sombre et noir que personne ne pouvait franchir. Oui il en avait marre de vouvoyez alors qu'ils étaient tous les deux jeunes... Quand il lui posa la question de si elle voulait retourner dans sa chambre, un grand silence survenue quand la phrase de la fille arriva, il garda les yeux ouvert en fixant le mur en face de lui.

"Rester avec..... Moi ....?"

Fit-il sur un ton légèrement surpris, il allait où elle désirait aller quand le son du couvre feu se fit entendre, il soupira puis la regarda et dit alors un ...

"Suis-moi "

Il commença à monter les marches, mais il n'allait pas aller dans la chambre, enfin pas tout de suite, parce que sa chambre c'était son univers, son coin à lui, rien qu'à lui ... seulement à lui.
Non, il l'emmenait vers le toit ou la terrasse observer le ciel... qui commençaient à se coucher, Les couchers de soleil sont comme du caramel qui cuit, d’abord claires puis or, puis doré, puis orange, puis rouge, puis noir...
Oui les couchers de soleil était du caramel...Quand il arriva devant la porte, il la lui tenue et la suivit, puis s'installa sur le rebord du mur, qui derrière y avait une grille pour ne pas tomber...Un son de piano derrière le silence entre la fille et le garçon aurait très bien accompagné.